L’intégration des familles du camp Rom de Maxéville : une démarche expérimentale et innovante réussie grâce à une coopération exemplaire !
Le 28 juin sur le site Sauvoy se sont retrouvés autour d’une manifestation sympathique plus d’une trentaine de personnes pour marquer la fin du camp ROM de Maxéville. Gérard BERBAIN, Président d’Arélia, M. BOIFFIN, Directeur de la DDCS représentant l’Etat, M. CHOSEROT, Maire de Maxéville ont pris la parole pour retracer cette coopération exemplaire. A cette manifestation participaient Malika BON, Directrice adjointe AHI d’Arélia, des représentants des bailleurs sociaux et d’associations en présence de plusieurs représentants de la communauté ROM.
Monsieur BOIFFIN (Directeur de la DDCS), Gérard BERBAIN (Président d'Arélia)
et Monsieur CHOSEROT (Maire de Maxéville)
Ces familles originaires de Roumanie étaient installées dans un campement, situé sur le site « La Place » du territoire de Maxéville depuis plusieurs années. Suite à un appel à projet de la Délégation Interministérielle pour l’Hébergement et l’Accès au Logement (DIHAL), un travail d’accompagnement a été engagé auprès des familles présentes sur ce campement. La CAF, des associations telles que le centre social La Clairière, la Cimade, Amitiés Tziganes,… participent à un premier groupe de travail.
Photo de l'Est Républicain du 1er juillet 2016
Cette action s’est déroulée après un diagnostic social réalisé auprès des familles concernées à Maxéville mais aussi dans le village de Roumanie d’où ces familles étaient originaires. La commune et les services de l’Etat ont engagé une démarche concrète d’accompagnement fort, articulé autour de la maîtrise de la langue française, de l’insertion par l’emploi et de l’accès au logement.
Un comité de pilotage a été mis en place avec la Préfecture, la DDCS, la Mairie de Maxéville, les bailleurs sociaux et le Grand Nancy.
L’association Arélia a été désignée comme opérateur de l’Etat, financeur du projet, pour mener à bien un projet expérimental innovant en vue d’accompagner les 13 familles installées sur ce campement. Le travail d’accompagnement a consisté à solvabiliser les familles en les positionnant sur les chantiers d’insertion dans le cadre de Contrats à Durée Déterminée d’Insertion (CDDi), avec un temps consacré à l’apprentissage de la langue française, puis à les aider à accéder au logement. Aujourd’hui cette action se prolonge par un accompagnement social pour de l’intermédiation locative.
A ce jour, toutes les familles sont relogées grâce à l’implication des bailleurs sociaux publics de l’agglomération. L’ex-campement est aujourd’hui sécurisé et libre de toute occupation.
Lors de cette rencontre, à travers les différentes prises de parole puis lors de discussions informelles, tous se félicitaient de l’excellente coopération entre les acteurs : associations et différentes structures. La DIHAL ayant trouvé cette expérience intéressante et innovante a demandé un bilan de cette opération. La question se pose de transférer éventuellement ce modèle à d’autres situations similaires.
Cette manifestation s’est terminée par un pot amical et convivial.